AH DEJA ?!

Oui, le cheval peut apprendre très vite. Plus vite qu'on pense. Il est juste question de méthode.

Contrairement à ce que beaucoup croient, le cheval est naturellement disposé à réaliser les exercices qu'on lui demande.

J'ai bien dit: demander, pas exiger. Car quand on sait demander gentiment, c'est exactement comme avec nos propores congénères, on obtient beaucoup mieux, et plus vite, que sous la torture. Et ce qui est bien avec cette démarche, c'est qu'on a bonne conscience !

Disposé, disais-je; c'est étonnant, mais c'est vrai. Il est déjà doté d'une docilité légendaire, et d'une grande patience envers nous et nos lubies, mais en plus, il a de la BONNE VOLONTE.

L'éthologie ne sait toujours pas statuer sur la vision qu'a le cheval de nous:
- homologue
- parent
- ami
- ennemi
- dominant
- dominé
- étranger ...

Je suis de ceux qui pensent que l'animal nous voit comme un leader ayant l'attribut de dominer. Un mélange de respect et d'attention nous est basiquement accordé. Alors pourquoi pas en profiter et mettre à bien cette bienveillante disposition ?

Si tout ce que nous lui demandons peut avoir un sens à peu près logique pour lui, même si nous trichons, et qu'il y trouve notre reconnaissance, il sera fier, et motivé.
Si nous sommes flous ou contradictoires dans nos ordres, dans l'inconstance, la nervosité, si nous n'accordons aucune reconnaissance, il sera indifférent, fermé, paresseux, rebelle, et nous verra comme son ennemi quotidien. Jusqu'à l'accident.
Je cite l'accident, car il faut bien de temps en temps, car nous ne sommes rien; de plus, certains n'entendent que cet argument ... 

C'est aussi simple: GUIDONS GENTIMENT LE CHEVAL, ET IL NOUS MONTRERA LA VOIE.