SUR MES DEUX DERNIERES REPRISES

J'ai cherché longtemps pourquoi Ka précipitait, ce qui gêne pas mal avec le niveau qui
monte en concours, et ralentit le résultat en reprise.
J'avais constaté que les rênes longues favorisaient le calme; soit, mais on ne peut pas tout
faire rênes longues. Il a fallu ensuite le réhabituer aux rênes courtes (qui ne sont pas plus
tendues, mais seulement plus courtes).
J'ai récemment observé qu'il est d'un calme et d'une disposition quasi-parfaits s'il a mangé
un peu avant la reprise. Cela n'altère en rien sa bonne volonté naturelle, et augmente même
son plaisir et son attention. Il mange un peu moins après, et moins précipitamment; au final
la dose est la même et tout semble aller bien. Il faut tout de même garder la récompense
gourmande pour la fin, cela renforce chez le cheval, avec l'arrêt de la séance, le sentiment
d'avoir bien fait, et c'est propice à son apprentissage.

Il précipite tout. C'est un problème, car ce n'est pas comme avoir du moteur ...
Aors pour obtenir des allures tranquilles, je demande en finesse, et soulage au ralentissement.
pour ensuite finir le travail sur les meilleures foulées. Que d'ailleurs j'ai obtenues la dernière
fois par hasard juste quand la pluie est arrivée. Je ne m'étais pas arrêté pour la pluie,
je serais resté jusqu'à obtention coûte que coûte !

Il demande encore à tourner dans le bon pli. Mais il me semble avoir compris le pourquoi.
Ceux qui veulent l'empêcher de précipiter dans les virages lui cachent la route en le mettant
en faux pli (regard détourné); ce qui n'arrive plus dans des ambiances calmes, et qui permet
donc une bonne flexion, et donc d'éviter de trébucher en "tombant dans le galop".

Le vice de "cacher la piste" aux chevaux chauds, dans les virages, c'est que le déséquilibre
ainsi causé précipite le cheval dans le galop dès que son regard se reporte devant lui.
En effet, son encolure qui est à l'extérieur porte le poids de ce côté, mais quand on lui
rend la main, le fait qu'elle se porte en dedans du virage porte le poids en son intérieur,
et le cheval est déséquilibré vers l'avant, c'est pour cela qu'il "tombe dans le galop".
Au résultat, il se met à galoper immédiatement; à tel point que c'était une méthode
de l'ancienne école, qui servait à donner du gaz aux chevaux, sans toucher leurs flancs.

Ki continue d'améliorer ses arrêts en douceur, et donc la modulation de ses allures avec.
Ca fait plaisir de voir arriver de bons effets d'un exercice dans un autre !
A suivre: l'arrêt carré (encore une fois, celui qui s'obtient facilement, naturellement par tout le monde).
J'ai prévu une approche méthodique, plus qu'éthologique: à l'arrêt on redemande sous peu un
départ franc, alternant avec des arrêts comptés ( 5 à 7 secondes). Le cheval doit alors se
tenir prêt à chaque fois pour le cas où, donc carré, et si possible un peu engagé,
ce qui est encore mieux.

Comme Ka et Ki doivent engager l'arrière, je fais des petits pivots ramassés quand j'y pense,
et des sollicitation surprises.

Il m'arrive aussi de travailler la cession à la jambe (isolée); ce sera la clé pour les déplacements
appuyés, nécessaires dans le futur, souhaitables dès aujourd'hui.
Mais ce n'est pas une priorité, je ne veux pas griller les étapes.